L’homme surnuméraire
Patrice Jean

Serge Le Chenadec doit se rendre à l'évidence : ses proches ne peuvent plus le supporter. Sa femme le méprise, ses enfants le fuient ou, au mieux, l'ignorent. Peu à peu, il devient l'homme de trop dans sa propre vie, l'homme surnuméraire.
Clément, en apparence, va mieux. Il vient d'accepter un poste dans une maison d'édition, essentiellement pour faire plaisir à sa compagne. On lui propose un projet éditorial étrange : rendre les classiques conformes aux normes morales d'aujourd'hui. Il s'y plie, de mauvaise grâce.

Les deux hommes ne se connaissent pas et, en toute logique, n'aurait jamais dû se rencontrer. Pourtant, la fiction et la réalité vont s'entendre pour les mettre en contact, tisser entre eux ce lien unique que seuls les livres peuvent créer.

Et, fort heureusement, tout finira mal.

Un roman à la construction subtile dans laquelle s'imbriquent plusieurs niveaux de narration, de fiction et de réalité. C'est aussi un texte acide, drôle, une critique aiguisée de notre époque. Un grand livre réaliste dans lequel l'imagination et l'inventivité joue un rôle majeur.

Patrice Jean

Originaire de Nantes, Patrice Jean est professeur de lettres modernes. Il a publié sept romans - cinq aux éditions Rue Fromentin - dont L'Homme surnuméraire (2017), qui l'a imposé comme l'un des romanciers les plus originaux de notre époque. Son dernier livre, Le parti d’Edgar Winger (Gallimard) a reçu le prix des Hussards en 2022.

  • Rééducation nationale
    Patrice Jean

    Roman

    Le plus drôle des romans de Patrice Jean !

    Lorsque Bruno, jeune professeur, pousse les portes du lycée pour sa première rentrée, la déconvenue est à la hauteur de ses attentes. Quelques mois après son arrivée, le sujet de la vente d’une statue khmère pour financer un atelier pédagogique déclenche un conflit en salle des profs, opposant « pédagogistes » et « réactionnaires »... Au travers de péripéties loufoques et au fil de ses désillusions, Bruno parviendra-t-il à retrouver l’amour des lettres et de la transmission ?

    Couverture de Rééducation nationale, un roman de Patrice Jean aux éditions Rue Fromentin.
  • Tu crèveras comme les autres
    Denis Cheynet

    Roman

    Décroître… ou crever ?
    Un matin, un homme découvre que la machine à café du bureau est cassée. C’est le premier des signes. A partir de cet incident, le monde (travail, couple, confort, consommation…) s’effrite, s’effondre puis, tout simplement, disparaît. L’homme doit alors quitter la ville moribonde et tout réapprendre, à commencer par la confiance qu’il ressent ou inspire. Soudain, plus rien ne s’achète et tout devient vital.
    Mi prophétie, mi road movie, Tu crèveras comme les autres décrit notre incapacité à vivre en dehors d’un confort que nous croyons éternel. Plus qu’une vision apocalyptique ou futuriste, il s’agit avnat tout d’un roman réaliste : tout ce que vous lirez dans ces pages est possible. D’une certaine façon, c’est même écrit d’avance.
    Tu crèveras comme les autres, le roman impitoyable de l’effondrement inévitable.